La maltraitance des enfants est un sujet qui a été repris de nombreuses fois par les artistes qu’ils soient peintres, écrivains, cinéastes ou encore chanteurs.
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Marshall Bruce Mathers III, plus connu sous le pseudo de Eminem, est un rappeur américain. Dans ses chansons “Cleanin’ Out My Closet” et “My Mom” il raconte que sa mère lui inventait des maladies et lui administrait des médicaments non prescrits afin de le “soigner”. Il déclare donc être une victime du Syndrome de Münchhausen par procuration.
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“La vierge corrigeant l’enfant Jésus devant trois témoins : André Breton, Paul Eluard et le peintre” (1926) est une huile sur toile de Max Ernst, peintre et sculpteur allemand naturalisé américain. A travers cette oeuvre, c’est une scène de son enfance qu’essaie de transmettre l’auteur. Au message anticlérical, il mêle un souvenir de son père, qu’il représente à travers la vierge aux traits masculins, le battant après une fugue.
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“Cosette” (1879-1880) est un dessin d’Emile-Antoine Bayard, peintre français du XIXe siècle. Ce dessin sert d’illustration au livres Les Misérables de Victor Hugo dans l'Édition Hugues. On y voit une enfant seule, mal vêtue, balayant le sol mouillé, ce qui témoigne de négligence.
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Dans le roman Sans famille (1878) de Hector Malot, Rémi, 8 ans, est un véritable enfant objet. Il est maltraité, sa famille le menace, il devient le souffre-douleur de son entourage. C'est largement un exemple de maltraitance.
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Dans Poil de carotte (1894) de Jules Renard, Poil de Carotte est un enfant constamment rabaissé et dénigré par sa mère qui ne l'aime pas et ne lui apporte donc aucune affection, il est également rejeté par les autres à cause de ses cheveux de couleur rousse, tout cela fait de sa vie un véritable enfer.
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Le film "L'argent de poche" (1976) de François Truffaut donne également un exemple de maltraitance : ce film raconte l’histoire de plusieurs enfants dont la vie est tranquille et insouciante. Julien, un des enfants, n’est pas comme les autres, il est maltraité par sa mère et sa grand mère. A travers cette histoire, Truffaut relate sa propre enfance difficile, également évoquée dans “Les 400 coups” (un autre de ses films).